Approvisionnement et prix du gaz, où en sommes-nous ?

gaz en france

Sanctions à l’encontre du gaz russe sous toutes ses formes (gaz de réseau et GNL[1]), fin de son transit via l’Ukraine, nouvelle dépendance de l’Europe au GNL américain, contraintes réglementaires exigeantes sur le niveau de remplissage des stockages indépendamment des cours du marché, aléas climatiques de plus en plus marqués, intermittence des énergies renouvelables pour la production d’électricité favorisant sporadiquement le recours aux centrales thermiques (qui fonctionnent au gaz), climat géopolitique instable créant des incertitudes sur le niveau de disponibilité de la ressource, accentuation de la spéculation sur les marchés : les motifs de tension et de renforcement de la volatilité des prix du gaz se cumulent.

En plus de conditions d’approvisionnement parfois délicates, c’est aussi la fiscalité sur le gaz qui est responsable des augmentations des prix : +96% de hausse sur l’accise du gaz -TICGN- au 1er janvier 2024 et encore +4,8% au 1er janvier 2025, sans compter le renchérissement des coûts d’acheminement, respectivement +19% et +25% pour le transport et la distribution en 2024.

Diversification des sources d’approvisionnement

Dans son dernier rapport trimestriel sur le marché du gaz, l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA) confirme que l’arrêt des livraisons de gaz russe par gazoduc via l’Ukraine « ne devrait pas poser de risque immédiat pour la sécurité de l’approvisionnement des États membres de l’Union Européenne ».

De même, la baisse des niveaux de stockages en France (22% début mars), liée à à un hiver plus froid (par rapport aux années antérieures) ainsi qu’au choix économique des expéditeurs de recourir aux stockages plutôt qu’au marché spot dès le début de l’hiver, ne remet pas en question la sécurité énergétique nationale. Depuis 2022, la France a diversifié ses sources d’approvisionnement, réduisant fortement la part du gaz russe (8% au 31/12/2024 versus 17%). En 2024, le gaz naturel importé par gazoduc dans l’hexagone provient exclusivement de Norvège (pour près de 40%). Le gaz importé par méthanier sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) arrive en majorité des États-Unis (environ 25%). Parmi les autres pays fournisseurs, on peut citer l’Algérie (8%), le Nigeria, le Qatar (6%), et la Russie pour quelques pourcents encore (GNL). En cas de vague de froid, la France peut aussi compter sur les stockages européens, voire réduire si besoin ses exports vers d’autres pays européens.

Interconnexion des infrastructures européennes

Toutefois, la sécurité gazière de l’UE repose sur plusieurs facteurs, dont son importante capacité de stockage globale (variant selon les pays et représentant 1/3 du besoin hivernal pour la France), son accès au marché mondial du GNL dont les terminaux se sont multipliés sur le continent pour accueillir les précieuses cargaisons, et l’interconnexion des infrastructures de transport et de stockage. En revanche, l’arrêt du transit par l’Ukraine peut accentuer les pressions à court terme sur les importations de GNL. L’IEA estime ainsi que les marchés mondiaux du gaz naturel devraient rester tendus en 2025. Le contexte géopolitique (conflit Russo-Ukrainien, incertitudes sur les niveaux de taxes douanières) alimente la volatilité des prix. En France, le prix repère* de vente de gaz naturel, déterminé par la CRE à la suite de la disparition des tarifs réglementés de vente de gaz depuis le 30 juin 2023, a augmenté de façon continue depuis avril 2024 pour se situer en février 2025, à 103,05 €/MWh HT, soit 145,35 €/MWh TTC, À moyen terme cependant (2026-2027), les marchés anticipent plutôt une baisse du prix de la molécule de gaz grâce notamment aux premières livraisons de nouveaux sites d’approvisionnement (Qataris par exemple).

L’expertise de Dyneff sur les prix de marché

Chez Dyneff, les contrats + sont corrélés au plus juste aux prix de marché au moment de la souscription.

« Notre expertise nous permet d’analyser finement l’évolution des consommations de nos clients et prospects, afin d’acheter le bon volume de gaz, au bon moment et ainsi de leur faire bénéficier des meilleurs tarifs possibles. Bien sûr cela comporte un risque qu’il faut anticiper pour le fournisseur : si les clients consomment plus de gaz que prévu, par exemple en cas de forte baisse des températures, nous devons acheter le complément sur le marché spot (marché à court terme), à un tarif qui risque d’être plus élevé parfois que notre prix de vente qui lui, reste fixe pour le client. » explique Donatien Besnard, chef de produit gaz chez Dyneff. Pour les clients qui se sont engagés sur des contrats d’un à trois ans, c’est l’assurance de bénéficier de prix de marché optimisés, sans se soucier de la rigueur de l’hiver !

Mais l’expertise de Dyneff, lui permet aussi de répondre aux inquiétudes de clients et prospects en situation de renouvellement de contrats à des échéances courtes, au plus mauvais moment sur le marché, c’est-à-dire quand les prix sont élevés comme en ce début 2025. « Afin de ne pas fixer durablement un prix fort sur ce contrat de renouvellement, nous sommes en capacité de proposer un prix variable en sortie d’hiver, quand les consommations baissent, et de permettre aux clients de fixer leur prix ultérieurement et sous un délai inférieur à 2 mois, lorsque le marché se détend, souligne le chef de produit. Cette flexibilité contractuelle est très appréciée par nos clients ».

En revanche, pour les clients qui anticipent le renouvellement de leur(s) contrat(s), Dyneff conseille la contractualisation dès à présent des échéances 2027 et 2028, dont les prix futurs sont aujourd’hui à faible niveau, et pour lesquels le risque de baisse est bien plus faible et étroit que le risque de hausse !

Enfin, l’expertise de Dyneff, c’est aussi la capacité d’apporter des solutions habituellement dévolues aux seuls grands groupes, à des entreprises de plus faible dimension, c’est-à-dire dès 1 GWh[2] de consommation annuelle[3]. « Notre force réside également dans le conseil aux clients quant à l’organisation de la signature des contrats de fourniture d’énergie :  Tout en promouvant l’anticipation de la réflexion, que nous accompagnons, nous recommandons la réduction du délai de signature, à partir du moment où nous émettons l’offre (le prix). En effet, plus le délai entre l’émission du prix et sa validation par le client est court, moins le risque de volatilité[4] des marchés pèse sur ce prix. Cela se traduit par une économie significative pour nos clients dans le contexte de forte volatilité des prix de marché que nous connaissons actuellement ! »

Dyneff, notre énergie à vos côtés !

 

 

* Prix repère mensuel de vente du gaz : prix variable qui intègre à la fois les coûts d’approvisionnement (coût de l’énergie sur le marché de gros) et les coûts « hors approvisionnement » tels que les coûts commerciaux, les coûts d’acheminement. 
[1] Gaz Naturel Liquéfié
[2] 1 GWh = 1 000 000 kWh
[3] Pour un mono site ou multisites
[4] Risque Validité : il s’agit d’une prime de risque ajoutée au prix de vente de l’énergie, destinée à compenser l’écart de prix du marché entre le moment où le prix de vente est proposé à la souscription et le moment où Dyneff achète effectivement les quantités contractualisées, permettant de fixer sont coût d’achat, face à la vente du prix fixe, garanti au client.

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